
Le 25 septembre 2025, Sam Altman, PDG d’OpenAI et créateur de ChatGPT, a alerté sur les conséquences de l’intelligence artificielle sur le marché du travail. Selon lui, des millions d’emplois risquent de disparaître dans les années à venir en raison de l’automatisation croissante rendue possible par l’IA générative. Cette déclaration a suscité de vives inquiétudes et relancé le débat sur l’avenir du travail à l’ère de l’intelligence artificielle.
Quand a-t-il fait cette déclaration?
Sam Altman a exprimé ses préoccupations lors d’une interview diffusée le 25 septembre 2025. Il a souligné que l’IA, en particulier les modèles de langage avancés comme ChatGPT, pourrait remplacer une part significative des emplois existants, notamment dans les secteurs des services, de l’administration et des métiers intellectuels. Cette annonce intervient dans un contexte où l’IA s’intègre de plus en plus dans les processus professionnels, soulevant des questions sur son impact sur l’emploi.
Quels sont les emplois concernés?
Selon Altman, les emplois les plus exposés à l’automatisation sont ceux qui impliquent des tâches répétitives, prévisibles et basées sur des règles. Parmi les secteurs particulièrement touchés, on retrouve:
- Les services administratifs: Gestion de données, saisie d’informations, traitement de documents.
- Le secteur de la comptabilité: Analyse financière, préparation de rapports, gestion des transactions.
- Les métiers de la rédaction: Création de contenu, rédaction de textes informatifs ou publicitaires.
- Le support client: Assistance via chatbots, réponses automatisées aux demandes des clients.
- Les métiers de la traduction: Traduction de documents, interprétation linguistique.
Ces professions, souvent caractérisées par des tâches structurées et normées, sont particulièrement vulnérables à l’automatisation par des systèmes d’IA avancés tels que ChatGPT.
Quels emplois sont préservés?
Malgré les inquiétudes, certains métiers semblent moins susceptibles d’être remplacés par l’IA. Ceux qui nécessitent des compétences humaines spécifiques, telles que la créativité, l’empathie, le jugement moral ou la gestion de situations complexes, restent relativement protégés. Parmi ces professions, on peut citer:
- Les métiers de la santé: Médecins, infirmiers, psychologues, qui requièrent une interaction humaine directe et une prise de décision éthique.
- Les métiers de l’enseignement: Enseignants, formateurs, qui jouent un rôle essentiel dans le développement intellectuel et émotionnel des individus.
- Les métiers artistiques: Artistes, musiciens, écrivains, qui dépendent de la créativité et de l’expression personnelle.
- Les métiers de la gestion: Dirigeants, managers, qui doivent prendre des décisions stratégiques complexes et gérer des équipes humaines.
Ces professions, bien que non immunisées, sont moins exposées à l’automatisation en raison de la nature des tâches qu’elles impliquent.
Quels sont les délais envisagés?
Sam Altman a indiqué que l’impact de l’IA sur l’emploi serait progressif mais accéléré. Selon lui, d’ici 2030, une part significative des emplois actuellement existants pourrait être automatisée. Cependant, il a également souligné que cette transition offrirait des opportunités pour la création de nouveaux types d’emplois, notamment dans les domaines de la gestion de l’IA, de la maintenance des systèmes automatisés et de la formation des travailleurs aux nouvelles compétences requises.
Quelles sont les recommandations pour faire face à ces changements?
Pour atténuer les effets négatifs de l’automatisation sur l’emploi, Sam Altman préconise plusieurs mesures:
- Investir dans la formation continue: Permettre aux travailleurs d’acquérir de nouvelles compétences adaptées aux évolutions technologiques.
- Encourager l’innovation: Soutenir le développement de nouvelles industries et de nouveaux métiers liés à l’IA.
- Mettre en place des politiques de soutien social: Garantir une protection adéquate pour les travailleurs affectés par l’automatisation.
- Promouvoir une collaboration entre l’homme et la machine: Favoriser l’intégration de l’IA comme outil d’assistance plutôt que de remplacement.
Conclusion
Les avertissements de Sam Altman soulignent l’importance de se préparer aux changements que l’IA pourrait apporter au marché du travail. Bien que certains emplois soient menacés, d’autres devraient émerger, nécessitant des compétences adaptées. La clé réside dans l’adaptation des travailleurs, des entreprises et des gouvernements face à cette révolution technologique. Il est essentiel de promouvoir une approche proactive, axée sur la formation, l’innovation et la collaboration, pour tirer parti des avantages de l’IA tout en minimisant ses risques.
